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Les croyances limitantes en kinésiologie : l’histoire de Géraldine


Introduction : quand les mots révèlent des blessures invisibles


Dans mon cabinet de kinésiologie, je rencontre souvent des personnes qui portent des blessures anciennes. La plupart du temps, elles ne s’en rendent même pas compte.

Ces blessures ne sont pas des cicatrices visibles, mais des phrases, des regards, des humiliations qui finissent par devenir des croyances.

Ces croyances limitantes, ce sont ces pensées intérieures qui nous murmurent sans cesse :


  • « Tu n’es pas assez bien »

  • « Tu n’y arriveras jamais »

  • « Ce n’est pas pour toi »


Elles enferment, elles réduisent les possibles. C’est exactement ce que vivait Géraldine.



Qu’est-ce qu’une croyance limitante en kinésiologie ?


En kinésiologie, nous considérons qu’une croyance limitante est une programmation inconsciente.

Elle se construit souvent dans l’enfance, lorsque les mots des adultes – surtout ceux des parents – viennent se répéter comme une vérité.


Chez Géraldine, ces phrases venaient de son père. Depuis toute petite, il lui répétait :


  • « Tu n’es bonne à rien »

  • « Tu es incapable de réussir quoi que ce soit »

  • « Tu n’y arriveras jamais »

  • « Tu vas échouer, comme d’habitude »



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À force d’entendre ces paroles, Géraldine les a intégrées comme une réalité. Des mots comme « jamais » ou « comme d’habitude », l’inconscient a tendance à les intégrer comme des vérités indiscutables.

Avec la répétition, l’imprégnation s’ancre sans que l’on ne s’en aperçoive. 


À l’école, ses notes étaient « justes suffisantes ». Ni brillantes, ni catastrophiques. De quoi passer dans la classe supérieure, mais sans jamais croire en ses capacités. C’est ainsi qu’une autolimitation se met en place.



Le test musculaire : donner la parole au corps


Quand Géraldine est venue me voir en séance de kinésiologie, elle parlait peu. Elle se disait « moyenne », « sans talent particulier ». Elle ne voyait pas vraiment ce qu’elle pouvait faire de sa vie.

Plutôt que de la questionner longuement, je me suis tourné vers son corps.


En kinésiologie, le test musculaire est notre outil principal. C’est une manière d’interroger la mémoire corporelle, de laisser s’exprimer ce qui ne trouve pas toujours de mots.


Chez Géraldine, la réponse a été immédiate : son corps pointait vers son histoire personnelle avec un père humiliant qui utilisait cette manière barbare comme source de motivation (selon ses dires).

Finalement, son corps a fini par pointer du doigt une information capitale, celle de son héritage transgénérationnel.



La mémoire familiale : quand les blessures se transmettent


Le test musculaire a indiqué une direction claire : le grand-père paternel de Géraldine.

En retraçant son histoire, tout prenait sens.


Son grand-père était un homme brillant, très habile de ses mains, mais sa vie avait été marquée par la dureté :


  • Une mère seule, avec six enfants à élever.

  • Peu de moyens.

  • Une éducation stricte, sans encouragements.

  • Et dès l’âge de 14 ans, l’obligation de travailler pour subvenir aux besoins de la famille.


À cela s’ajoutaient les humiliations d’une mère dure et exigeante.

Cet homme talentueux n’avait jamais eu l’opportunité d’exprimer pleinement son potentiel.

Et c’est ce poids-là, cette mémoire-là, que Géraldine portait en elle.


Sur le coup, elle me raconte l’histoire de son grand-père qu’elle affectionnait tant, avec douceur et compassion. Puis soudain, ses yeux s’écarquillent, elle réalise que le passé se répète.



Kinésiologie et croyances limitantes : libérer ce qui ne nous appartient pas


Les croyances limitantes ne naissent pas toujours de notre seule expérience. Elles peuvent aussi être le reflet de blessures transgénérationnelles.


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Sans le savoir, Géraldine portait dans son corps l’histoire de son grand-père : le dénigrement, l’absence de reconnaissance, la frustration d’un potentiel étouffé.


En séance, grâce au test musculaire et aux techniques de libération émotionnelle, nous avons commencé à dénouer ces mémoires.


Chaque rééquilibration énergétique permettait à Géraldine de se détacher un peu plus de ce fardeau invisible et de lâcher-prise sur cette programmation inconsciente.



La transformation de Géraldine


Au fil des séances, quelque chose a changé. Géraldine a commencé à remettre en question cette croyance qui l’avait toujours accompagnée : « je suis incapable de réussir ».


Peu à peu, elle a pris conscience qu’elle n’était pas définie par les mots de son père. Elle

n’était pas non plus prisonnière de l’histoire douloureuse de son grand-père.

Alors, elle a pris une décision courageuse : arrêter des études qu’elle suivait « par défaut », pour plaire à ses parents, sans passion, et se tourner vers ce qui l’animait réellement.

Son choix ? Partir à l’étranger pour suivre des études dans le cinéma d’animation.

Un choix audacieux, créatif, à l’image de ce potentiel qu’elle n’avait jamais osé exprimer jusque-là.



Croyances limitantes et kinésiologie : un chemin vers soi


L’histoire de Géraldine montre à quel point la kinésiologie peut aider à :


  • Identifier les croyances limitantes enfouies.

  • Comprendre leur origine (personnelle ou transgénérationnelle).

  • Libérer les émotions qui y sont liées.

  • Redonner à chacun la possibilité de choisir sa propre voie.


Les croyances limitantes peuvent nous enfermer dans une vie qui n’est pas la nôtre.

La kinésiologie nous aide à retrouver notre liberté intérieure, à reconnecter avec ce que nous sommes vraiment.



Conclusion : se libérer pour avancer


Géraldine n’est pas un cas isolé. Beaucoup d’adultes portent encore en eux les mots de leur enfance, ou les blessures de leurs ancêtres.

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En kinésiologie, nous n’effaçons pas le passé. Nous permettons au corps de relâcher ces tensions, ces mémoires, afin que chacun puisse avancer plus léger, plus libre.


Les croyances limitantes ne sont pas une fatalité. Elles peuvent être transformées.

Derrière elles, se cache souvent un potentiel immense, une énergie créatrice, une vie qui n’attend qu’à être vécue pleinement.



❓FAQ – Kinésiologie et croyances limitantes



Qu’est-ce qu’une croyance limitante en kinésiologie ?


Une croyance limitante est une pensée négative et inconsciente qui empêche d’avancer. En kinésiologie, ces croyances sont identifiées grâce au test musculaire, qui révèle les blocages stockés dans le corps.


Comment la kinésiologie aide-t-elle à se libérer des croyances limitantes ?


La kinésiologie utilise le test musculaire pour accéder à la mémoire corporelle et repérer l’origine du blocage. Ensuite, différentes techniques de libération émotionnelle permettent de transformer la croyance et de retrouver plus de confiance et de liberté intérieure.


Les croyances limitantes peuvent-elles venir de la famille ou des ancêtres ?


Oui. En kinésiologie, il est fréquent de découvrir que certaines croyances ne viennent pas uniquement de l’histoire personnelle, mais aussi de la mémoire transgénérationnelle.

Des blessures non résolues chez les parents ou les grands-parents et bien au-delà peuvent être inconsciemment transmises.


Combien de séances de kinésiologie faut-il pour dépasser une croyance limitante ?


Chaque personne est unique. Parfois, une seule séance suffit à amorcer un grand changement, d’autres fois il en faut plusieurs. Le rythme dépend de la profondeur de la croyance, de son origine et de la capacité de la personne à intégrer la libération.


 
 
 

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